LA RECONSTRUCTION MAMMAIRE APRÈS UN CANCER DU SEIN

A l’occasion d’Octobre Rose, le mois du dépistage du cancer du sein, il nous paraissait nécessaire de parler de la reconstruction mammaire après un cancer du sein. C’est un sujet délicat mais essentiel qui est abordé dans les cas de cancer du sein. Elle doit être évoquée dès la première consultation du cancérologue et doit être proposée à toutes les patientes. Les femmes qui choisissent la reconstruction après une chirurgie mammaire non conservatrice le font pour plusieurs raisons : retrouver leur féminité, la confiance en elles mise à mal par la maladie, l’harmonie de leur poitrine et l’équilibre physique de leur corps.

La reconstruction mammaire, dans quel cas ?

Le cancer du sein peut concerner une femme sur huit. Dans certains cas, l’ablation du sein atteint est nécessaire. Cette marque laissée par la maladie est loin d’être une fatalité puisqu’il est possible, désormais, de faire appel à la reconstruction. Plusieurs techniques existent. La reconstruction mammaire permet de reconstruire le volume du sein manquant, de symétriser le sein contro-latéral et de reconstruire l’aréole et le mamelon.

Dans la majorité des cas, deux interventions sont nécessaires avec un délai de trois mois entre les deux temps opératoires.

Un choix, pas une obligation

Chaque femme développe une relation unique avec son corps. Lorsque survient le cancer du sein, parmi les nombreuses questions qui se posent, survient inévitablement celle de la reconstruction du sein atteint. Certaines patientes ne ressentent pas l’utilité de remplacer ce sein désormais disparu. D’autres, en revanche, décident de le faire pour plusieurs raisons : Il peut s’agir de tourner le dos à la maladie en remplaçant ce sein manquant, pour ne pas avoir à porter de prothèse externe, pour reprendre leurs droits sur leur physique et retrouver leur pouvoir de séduction et la confiance en elles.

Reconstruction immédiate ou différée

Dans certains cas, il est possible de procéder à la reconstruction en même temps que la mastectomie (ablation du sein), c’est ce que l’on appelle la reconstruction immédiate. En effet, les techniques actuelles sont suffisamment pointues pour permettre au chirurgien, doté également de compétences en chirurgie plastique, de reconstruire immédiatement après l’ablation du sein malade, dans la même intervention.

La reconstruction immédiate a l’avantage pour la femme de ne pas se retrouver sans sein et de ne pas avoir à repasser par le bloc opératoire après une première intervention suffisamment éprouvante moralement.

Toutefois, dans certains cas, notamment lorsqu’une radiothérapie doit être réalisée en complément ou si la tumeur est très volumineuse, les  médecins décident d’attendre la fin des traitements pour reconstruire le sein. Cette reconstruction nécessite un nouveau passage par la chirurgie, on parle alors de « reconstruction différée » ou « secondaire ».

La reconstruction différée permet à la patiente de se concentrer sur son traitement, de ne pas avoir de pression supplémentaire et de « faire le deuil » de ce sein qui a toujours fait partie de son corps. 

Quelle forme de reconstruction ?

Il existe deux formes de reconstruction mammaire après une chirurgie non conservatrice : par prothèse interne et par lambeau. Quelle que soit l’option choisie, la reconstruction induit plusieurs  interventions (deux à trois, généralement), ceci afin de traiter chaque élément constituant le sein séparément, à savoir son volume, l’harmonie avec l’autre sein et enfin, l’aréole et le mamelon. Chaque intervention est espacée de trois à six mois.

La première, par prothèse interne, consiste en la mise en place d’un implant mammaire. La seconde, par lambeau, consiste à prélever des tissus sur d’autres parties du corps (le grand dorsal ou le grand droit de l’abdomen) pour les greffer à la place et lui redonner son apparence. Les deux techniques peuvent être appliquées seules, ou associées, en fonction de plusieurs critères, à déterminer avec le médecin.

OCTOBRE ROSE 2015 : Dépister le cancer du sein précocement

Une détection précoce du cancer augmente considérablement les chances de réussite du traitement. Elle repose sur deux éléments principaux : l’éducation en faveur du diagnostic précoce et le dépistage. Faites-vous dépister annuellement dès 40 ans.

La reconstruction mammaire à l’Ile Maurice

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