Au Brésil aux États-Unis ou en Asie, les femmes n’attendent pas 25 ans pour recourir aux injections. Sans aller jusqu’à cet extrême, les médecins esthétiques prônent la prévention : traiter une ride avant qu’elle ne soit installée permet davantage de préserver l’aspect naturel du visage. En repérant les points faibles du visage, on peut injecter des micro-doses sur ces zones pour empêcher leur aggravation, et ceci sans changement apparent. En effet, une fois la fracture du derme installée, ce sera plus difficile de la faire disparaitre. En résumé, plus on intervient tôt, plus le résultat est naturel.
Les jeunes sont beaucoup plus décomplexés sur le sujet que leurs ainés : la génération des patients de 35 ans est deux fois plus nombreuse à avoir recours aux injections que celle de 55 et plus. Elle n’a pas de tabous à ce sujet.
Vers une démocratisation de la médecine esthétique
Une démocratisation de ce type d’intervention est en train de s’opérer. Les stars, telle que Sharon Stone, ne se cache plus, bien au contraire, d’avoir recours aux injections,prouvant qu’une femme peut être belle et naturelle à 57 ans. Car rester naturelle sans avoir l’air « trafiquée », est bien la quête des femmes (mais également des hommes) d’aujourd’hui. Se donner un « coup de jeune » est passé dans les pratiques courantes. On observe une véritable prise en charge du vieillissement qui prend une forme préventive et non curative.
Ce phénomène n’est pas réservé à la médecine esthétique. De nos jours, les nouvelles générations et même les plus anciennes, sont très averties sur tout ce qui touche à la bonne santé et à un bon maintien physique. Que ce soit grâce à une alimentation équilibrée, la pratique d’une activité physique régulière, la consommation de compléments alimentaires adaptés, l’utilisation de produits cosmétiques de plus en plus efficaces, ainsi que toutes les nouvelles techniques relatives à beauté et au bien-être.Chacun prend conscience de l’importance de maintenir un organisme sain dans une belle enveloppe physique.
Des « fillers » à la carte
En fonction de vos besoins, votre médecin esthétique vous fera une indication de « fillers à la carte ». Si votre visage nécessite d’être « revolumisé », il vous indiquera l’injection d’acide hyaluronique. Celle-ci est devenue l’« acte star » car elle offre des résultats hyper naturels de par sa large palette de produits et les gestes de plus en plus ciblés, pour un résultat sur mesure et immédiat. Les nouveaux acides hyaluroniques redonnent du soutien au visage et assure une bonne mobilité des tissus, sans alourdir les traits.
Si la peau de votre contour des yeux, de votre cou ou de votre décolleté est fine, terne, fatiguée et fragilisée, votre médecin esthétique vous orientera vers une injection dePlasma Riche en Plaquettes (PRP). Cette technique, largement utilisée en traumatologie et rhumatologie depuis plusieurs années, est une véritable alternative pour celles (ou ceux), qui souhaitent une approche naturelle, quasiment bio. En effet, c’est votre propre sang qui est recueilli, centrifugé afin d’en extraire le plasma concentré en plaquettes, et est réinjecté par mésothérapie sur les zones à traiter.
Enfin, si c’est l’ovale de votre visage qui doit être traité, votre médecin esthétique vous conseillera l’injection de toxine botulique (Botox®). Celle-ci peut être injectée dans le haut du visage (les rides du front, les pattes d’oie, les rides du lion) mais également dans le bas du visage (les ridules au niveau de la lèvre supérieure, les plis aux commissures des lèvres). Votre médecin esthétique peut aussi injecter la toxine botulique en vue d’atténuer les bajoues, mais également dans le cou (bandes platysmales), permettant un véritable « effet lifting » et un aspect plus jeune.
En conclusion, même quand on parle de beauté et de bien-être physique, il vaut mieux prévenir que guérir…
Alors n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre chirurgien esthétique qui fera un examen complet de votre visage et de votre cou, et vous apportera le meilleur conseilet vous orientera vers les bons traitements.